couverture le chant des cavalieres

J’ai lu...

Jeanne Mariem Correze

Des dragons de plumes et d’écailles. Et des cavalières sur leur dos. Ce n’est pas original parce que c’est écrit au féminin, ce n’est pas parce que les héroïnes déplaceraient les héros. Les faits restent cruels, les postures des personnages sont vaines ou flamboyantes, selon leur nature, les temps tumultueux succèdent aux moments sereins… bref, l’histoire vous happe dans sa complexité. Dans sa vivacité.

Si c’est original, écrit par Jeanne Mariem, c’est peut-être à cause des parfums. Celui de l’humus et celui des jardins, celui des forêts, balsamique, celui des flots, piquant. Celui des cuirs à graisser… Et il y a les lumières, aussi. Ce sont toutes ces petites notes florales ou picturales qui font que le récit vous enveloppe… Et qu’une sorte de petite harmonie chantonne en vous après avoir refermé le bouquin…